Ce constat est sans appel :
C’est un rejet du président Macron par le peuple français, après 7 ans de présidence française.
Les 2 causes essentielles sont les suivantes :
Baisse du pouvoir d’achat de la majorité de la classe moyenne française
Rejet de la réforme des retraites, augmentant l’âge légal de départ en retraite
L’Assemblée Nationale est désormais constituée de 4 blocs inégaux :
Un bloc majoritaire appelé Nouveau Front Populaire, à 4 composantes : La France Insoumise (LFI), le Parti Socialiste (PS), les Ecologistes et le Parti Communiste Français (PCF).
Un bloc important appelé le Rassemblement National, qui est l’extrême droite française
Un 3ème bloc constitué des macroniens
Un 4ème bloc constitué de la droite LR
Dans ces conditions, plusieurs options sont à la disposition du président Macron ;
Essayer de constituer ce qu’il appelle un arc républicain, constitué du regroupement des macroniens et de la droite française, renforcé par des transfuges du Nouveau Front Populaire, essentiellement des socialistes, et des transfuges de l’extrême droite. Ce n’est pas possible car la droite LR refuse de rentrer dans une telle coalition, et le débauchage ne fonctionne pas.
Se rapprocher de l’extrême droite, comme le propose Bruno Lemaire, sachant qu’ils partagent l’option libérale du gouvernement et qu’ils ont voté la loi sur les migrants. Et que l’expérience de l’extrême droite en Italie, avec le gouvernement Meloni, fonctionne correctement depuis plus d’un an, sans accrocs. Mais cette option n’est pas possible car la majorité du peuple français rejette un gouvernement avec le Rassemblement National.
Nommer un premier ministre membre du NFP, qui fasse consensus, ce qui est loin d’être fait, puis batailler pied à pied contre les mesures que prendrait un tel gouvernement. L’inconvénient est que ce gouvernement serait censuré par à la fois l’extrême droite RN et la droite LR.
Ces 3 options sont donc impraticables.
Il ne reste plus que le statu quo, avec un gouvernement de Gabriel Attal maintenu, gérant les affaires courantes. C’est faisable car la Constitution de la Vème République permet au président de gouverner sans l’assentiment de l’Assemblée Nationale et du Sénat, en utilisant l’article 49-3 et, en cas de troubles sociaux, d’appeler à l’état d’urgence avec les articles 13 et 16 de la Constitution. C’est cette option qui paraît la plus probable.
Ça va donc secouer dans le pays. Une instabilité politique va s’installer, dont on ne sait comment elle va finir, avec un climat de guerre civile, des attentats, une répression tous azimuths, y compris pendant les Jeux Olympiques.
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