Cher C.,
Pour une fois, cet article du Docteur Gérard Maudrux, publié dans France Soir, est passionnant, à défaut d'être probant.
Il faut savoir cependant que le Docteur Maudrux, urologue réputé retraité, est poursuivi, à la date du 25 mai 2021, par le Conseil de l'Ordre des Médecins du Vaucluse avec objectif de le radier, pour avoir soutenu dans un blog la prescription d'un traitement non homologué, à savoir l'ivermectine. Une commission de conciliation en date du 17 février 2021 a été infructueuse. Il faut aussi savoir que le traitement par ivermectine a été déconseillé, début avril 2021 par l'ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) et l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé). Raison invoquée : les études conseillant l'utilisation de ce traitement ne font pas preuve de rigueur scientifique.
Cela ne veut pas dire qu'il faut refuser de l'écouter. Mais il est nécessaire de vérifier à d'autres sources chacune de ses affirmations, et pas de le croire sur parole. D'autant que quelques affirmations sont fausses :
Contrairement à la vaccination contre le tétanos ou la variole, la vaccination contre le coronavirus ne protègerait pas des formes graves de cette maladie. Cela se vérifie actuellement en Israël et au Portugal et surtout aux îles Seychelles, très vaccinées, où la vague actuelle est très grave et très virulente. En fait, c'est le variant delta qui est moins sensible à la vaccination pratiquée
Les jeunes n'ont rien à craindre de cette maladie. Or même des nourrissons sont hospitalisés, comme à Nice actuellement.
Ce sont les personnes vaccinées qui contaminent le plus A rebours de l'objet même de la vaccination.
Pour le reste, il s'agit d'une analyse de chiffres officiels, en particulier Our World in Data, de l'université Johns Hopkins, à Baltimore (USA).
Je résume :
Chaque vague du virus est due à un variant différent et il s'agit d'épidémies successives différentes, et non de la même épidémie qui se poursuit. C'est ce qu'affirme Laurent Mucchielli, chercheur au CNRS, contrairement à ce que disait le docteur Martin Blachier, sur les plateaux de télévision.
La vague actuelle, certes plus virulente, appelée variant delta, est sur un plateau, et va redescendre.
La prochaine vague qui s'annonce, sera bien plus sévère.
En comparant avec les vagues de l'an dernier, où n'existaient pas de vaccin, on constate une frappante similitude avec les vagues d’aujourd’hui .
Les résultats de la vaccination sont bien meilleurs en France qu'ailleurs en Europe. En fait, c'est le pouvoir politique français qui manipule les chiffres pour cela, en n'enregistrant pas et ne validant pas toutes les données qui remontent. Des analyses contradictoires ont été publiées.
Les annonces contradictoires, continuent comme au bon vieux temps où les masques inefficaces devenaient efficaces. Comme Gabriel Attal qui, en février, annonçait que le pass sanitaire était nécessaire, pour séparer les vaccinés des non-vaccinés, selon la garantie que les vaccinés ne transmettraient pas la maladie. Virage à 180 ° aujourd'hui, où, le même, déclare que ceux qui disent cela sont des irresponsables. Et des rumeurs circulent annonçant l'abandon du pass sanitaire.
Les responsables du vaccin d'Oxford considèrent que l'immunité de groupe est un objectif mythique qui ne sera jamais atteint. A l'opposé, le Docteur Alain Fischer court après.
Une étude française de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), en date du 15 juillet, annonçait que 85 % des formes graves concernaient des personnes non vaccinées. Annonce largement reprise dans les médias. Or, les calculs de la DREES seraient faux, selon d'autres sources.
L'Italie teste 3 fois moins que la France, l'Allemagne, 10 fois moins. Leurs chiffres de contamination sont donc moindres.
Concernant les effets secondaires de la vaccination, une étude du Docteur Georges Diaz aux USA, sur 2 millions de dossiers, publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA), conclue qu'il existerait 5 fois plus de myocardites et de péricardites que les cas déclarés dans le Vaccine Adverse Events Reporting System (VAERS) aux USA.
Les effets secondaires les plus sérieux concerneraient des micro-thromboses, abimant ainsi des cellules (poumon, rein, œil, ...) , ce qui peut avoir des conséquences sur le long terme (plus de 20 ans). Ceci introduit la notion de durabilité, et pas seulement le rapport bénéfice/risque. C'est l'Italie qui communique le plus, parmi les pays européens, sur les effets secondaires de la vaccination (environ 20 fois plus).
Affaire à suivre donc, en essayant de démêler le vrai du faux dans toutes ces informations ...
Raoul
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