
Chers L et A,
Les dirigeants des démocraties libérales permettent la liberté d'expression, ce qui n'est pas autorisé par les dictatures se réclamant du communisme, comme la Chine, le Vietnam, Cuba ou encore l'ex-Union Soviétique. C'est tout à leur crédit, et est bien préférable.
Ce qui ne les empêchent pas de mener des politiques antisociales, au nom de leurs intérêts de classe capitaliste, contre lesquelles se mobilisent les travailleurs avec leurs organisions syndicales et politiques. Ce rapport de force s'appelle la lutte de classes, avec, au bout, un compromis caractérisant l'état de ce rapport de force.
Mais, en cas de nécessité, ils peuvent céder la place aux dictatures fascistes, comme ce fut le cas pour la nazisme et les différentes variétés de fascisme : Mussolini, Franco, Salazar, puis Pinochet, Mobutu, Stroessner, Vidéla, Kadhafi (avant retournement), Saddam Hussein (avant retournement) , Hafez El Assad, Arabie Saoudite, Indonésie, Apartheid d'Afrique du Sud, etc...
La liste est longue.
Et ils ont favorisé, en réaction, l'émergence de dictatures à caractère religieux ou militaire : Iran, Afghanistan (après l'intervention de l'ex-Union Soviétique), Cambodge, Algérie ...
Le bilan de l'interventionnisme de l'impérialisme américain, avec ses supplétifs européens, est globalement très négatif (comme dirait l’ineffable Georges Marchais)..Cela me rappelle une caricature du Canard enchaîné, où on voit Georges Bush décorer François Mitterrand de l'Oscar du meilleur second rôle (lors d'une guerre du golfe)
Et ce n'est pas Donald Trump qui va arrêter la série. Je crains que la crise sanitaire actuelle n'aboutisse à une résurgence du fascisme, partout dans le monde. A moins d'une opposition résolue des forces progressistes.
Roosevelt et Churchill ont, avec d'autres, vaincu le nazisme, et c'est tout à leur honneur. Mais, c'est après après l'avoir laissé s'installer, au nom de la lutte contre le communisme.
Les USA et la Grande Bretagne, ont montré, dans leur histoire, qu'ils savaient mater les révoltes ouvrières.
Bises.
Raoul
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