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Biographie de Raoul SALZBERG




Né à Marseille, en février 1942 de parents juifs autrichiens réfugiés en France, Raoul SALZBERG a été arrêté par la milice, avec ses parents, dans un autobus à Annemasse en août 1942, alors qu’ils voulaient se réfugier en Suisse. Ils ont été internés dans le camp de Rivesaltes, d’où sont partis 6 trains de la mort affrétés par le gouvernement de Vichy vers Auschwitz, dont 1750 passagers ne sont pas revenus. Ils ont eu la chance de ne pas avoir été appelés à monter dans ces trains. Après des aventures rocambolesques racontées par sa mère, dans un témoignage recueilli par Steven SPIELBERG 50 ans plus tard, ils ont réussi à passer en Suisse en avril 1943, où sa sœur est née à Lausanne en novembre 1943.


Naturalisé français en 1948 à l’âge de 6 ans, avec ses parents, son père à titre posthume, il a fait ses études au lycée Condorcet puis ses classes préparatoires au lycée Saint-Louis, avant d’intégrer Supélec en 1962.


A sa sortie de Supélec et après une année d’étude en électronique nucléaire à Saclay, il est entré à Nord-Aviation à Châtillon/Bagneux en novembre 1965, dans un laboratoire de calcul analogique pour simuler le pilotage de l’avion à décollage vertical Nord 500 et aussi le pilotage de satellites. En janvier 1972, il quitte Nord-Aviation (devenu Aérospatiale après sa fusion avec Sud-Aviation), pour rentrer dans la société Matra à Vélizy, afin de travailler sur un banc d’essai d’un moteur diesel à pistons libres prototype basé au Creusot, dans la société Creusot-Loire. Il était responsable du contrôle-commande de ce prototype de 15 mètres de long et 4 mètres de haut, ainsi que des modèles de simulation.


Raoul SALZBERG a connu sur ce moteur, pendant plus de 20 ans, toute la genèse de l’informatique, depuis les gros calculateurs Control Data et IBM, passant par les micro-ordinateurs au début des années 1980, jusqu’à l’avènement d’internet ; avec les langages Assembleur, Fortran, et enfin les langages natifs internet (HTML, CSS et javascript). L’aventure de cette centrale électrique prototype à base de moteurs à pistons libres a été bien soutenue par les pouvoirs publics, mais s’est terminée avec le dépôt de bilan de l’entreprise qui gérait ce programme, la société Stabine SA, la Matra s’étant retirée du projet en 1978 et Creusot-Loire ayant fait faillite en 1982.


Après cela, Raoul SALZBERG a créé une entreprise commercialisant un logiciel d’identification de mines antipersonnel, avec le soutien de la société Aérospatiale. Pendant 3 ans, il a vendu ce produit, et a eu l’occasion de faire 3 voyages à Sarajevo, capitale de la Bosnie-Herzégovine.


Cette entreprise de commercialisation d’un logiciel d’identification de mines antipersonnel s’est terminé par un dépôt de bilan.


Une fois retraité, Raoul SALZBERG a développé une application de sudoku sur internet. Au bout de 10 ans, le résultat est bon, sur le site www.sudokunew.com, meilleur que tout ce qui se fait sur internet, le meilleur site de sudoku jusqu’à présent s’appelant Hodoku, créé par un allemand il y a plus de 10 ans.


Fort de ce beau résultat, qu’il s’agit maintenant de faire connaître, en passant commande à des entreprises de référencement auprès du moteur de recherche Google, Raoul SALZBERG, peut se lancer maintenant, avec les connaissances acquises pour créer l’application de sudoku et avec son expertise du bridge, dans la codification d’un logiciel de bridge sur internet.

Raoul SALZBERG a eu le malheur de perdre 2 femmes qui, chacune, lui a laissé une fille.


Il a eu la chance que ces 2 filles soient brillantes :


  • L’aînée, âgée de 50 ans, a fait un doctorat de chimie, puis un master de logistique à HEC. Elle est directrice chez Alstom et vit dans l’ouest parisien, élevant 2 garçons brillants scolairement.

  • La cadette, âgée de 36 ans, a fait une école supérieure de commerce à Grenoble. Elle a vécu ensuite 7 ans en Chine, où elle a travaillé à la Chambre de Commerce Internationale de Shanghaï. Elle vit aujourd’hui à Berlin, où elle travaille dans une entreprise chargée d’accompagner des jeunes entrepreneurs porteurs d’un projet environnemental.



Raoul SALZBERG a eu, tout au long de sa carrière professionnelle, une intense activité syndicale et politique, et surtout parent d’élèves FCPE : président au lycée Charlemagne, vice-président au lycée Louis-le-Grand, et aussi responsable parent d’élèves de l’enseignement technique sur Paris, animant l’activité d’une vingtaine d’établissements techniques. Dans ses conseils aux parents, il a toujours privilégié l’épanouissement de l’enfant sur la pression pour l’obtention de bons résultats scolaires.


Il a également fait partie du cercle Pierre de Jumièges, à la Maison des Arts-et-Métiers, créé par Pierre BEZIER, où il a tenu plusieurs conférences, en particulier sur l’Intelligence Artificielle.


Il fréquente un camarade de promotion, Jean-Pierre FARGETTE, qui dirige l’association Vitamine Bridge, qui a pour but de faire des animations bridge dans les maisons de retraite et les maisons pour handicapés ; une cinquantaine d’établissements en France. Raoul SALZBERG a ainsi animé pendant 10 ans une activité bridge, au compte de Vitamine bridge, à la Maison de retraite Dosne. Le bridge est l’activité phare des maisons de retraite, car il entretient les fonctions cognitives, en même temps qu’il est une activité sociale.


Faisant partie de l’association créée par Serge KLARSFELD des fils et filles de juifs déportés de France (FFJDF), il a œuvré, avec celui-ci pour qu’une stèle soit érigée, dans le camp de Rivesaltes, pour les soldats allemands qui y ont été internés après la 2ème guerre mondiale. Ces soldats ont subi les exactions des français qui se sont vengés sur eux, par des privations, des mauvais traitements, le déminage des plages ; environ 500 d’entre eux sont décédés en un an. Cette stèle a été ajoutée à celles déjà érigées pour les juifs, les tziganes, les républicains espagnols et les harkis. Une commémoration pour son inauguration a eu lieu le 28 mai 2018, en présence des hautes autorités françaises, de l’ambassadeur d’Allemagne, et aussi de Hans Peter EISENBACH, de Munich, dont le grand-père a péri à Rivesaltes. Cet événement, retransmis sur FR3, n’a pu avoir lieu que grâce à l’appui du président MACRON, malgré l’hostilité des représentant locaux. Hans Peter EISENBACH a pu dire que cette stèle n’aurait jamais pu être érigée, si un juif rescapé du camp de Rivesaltes n’avait pas impulsé et soutenu cette proposition.


Il vit depuis 2008 à Paris avec Chantal RENE WORMS de façon épanouie.

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