Gaza : le cercueil sans la valise
- Raoul Salzberg

- 15 juil.
- 2 min de lecture

Chère P.
Les massacres commis par Tsahal à Gaza atteignent aujourd'hui en moyenne 100 morts par jour. Essentiellement des femmes et des enfants affamés cherchant de l'aide aux points de rassemblement. Un total de près de 60 000 morts annoncé par le service civil palestinien, chiffre reconnu comme plausible par l'ONU.
Cela s'appelle un génocide.
Netanyahou souhaiterait déplacer ces populations vers les pays voisins. Mais ceux-ci, instruits par l'antécédent des 700 000 exilés palestiniens de 1948, ne veulent plus ouvrir de camps de réfugiés.
Ce n'est donc plus "la valise ou le cercueil" comme pour les pieds-noirs lors de l'indépendance de l'Algérie en 1962, c'est carrément "le cercueil sans la valise".
L'argument comme quoi Israël se défend contre des populations voulant sa disparition ne tient plus, car il s'agit surtout d'innocents qui subissent ces bombardements., surtout de jeunes, d'enfants, qui ne cultivent pas ce noir dessein.
Et le souvenir de l'holocauste qu'ont subi les juifs de la part des nazis, ne justifie pas qu'Israël se venge sur les palestiniens.
Le seul argument restant pour Israël est la volonté d'annexion de Gaza.
Cela s'appelle du Lebensraum, c'est du nazisme pur : faire disparaître une population autochtone pour faire la place à un peuple soi-disant élu, donc supérieur au sens nazi du terme.
Il est temps de le clamer haut et fort, de le répéter comme le fait Macron : C'EST UNE HONTE !
Et ceux qui ferment les yeux devant ce génocide sont responsables et coupables.
Le pire est bien sûr Donald Trump, sans qui ce génocide ne pourrait avoir lieu.
Il est temps, ma chère P., que tu le reconnaisses.
C'est le juif rescapé de l'holocauste que je suis qui te le réclame.
Raoul



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