Trump et Netanyahou, ces ignorants qui gouvernent contre la culture et la science, propagent la haine et la violence

Cher M.,

Tu persistes dans ce déni scandaleux des massacres de Tsahal, les justifiant par l'idéologie totalitaire du Coran.

Ce comportement persistant et soulant est odieux. Il n'existe aucune menace d'islamisation de la France, ouverte ou rampante. Par contre, il existe bel et bien des massacres de Tsahal à Gaza, en Cisjordanie , au Liban et maintenant en Iran. Il existe bel et bien un racisme dégoûtant qui se développe dans toute l'Europe, avec une prise de pouvoir progressive des partis d'extrême droite.

C'est, comme dans les années 1930, le prélude mortel de bandes fascistes s'attaquant aux personnes précaires : migrants, étrangers, juifs, tsiganes, musulmans, homosexuels, transgenres, etc.. Comme Trump, qui montre l'exemple.

Et bientôt des prisons affreuses, des camps de concentration, à l'image de Guantanamo et Alcatraz.

Notre civilisation est menacée par ces émules du nazisme que l'on trouve, non pas chez les musulmans de France, non pas chez les marxistes de France, mais bien chez les adhérents du Rassemblement National, de Reconquête et de leurs soutiens comme Ciotti et autre Retailleau.

L'heure est grave, et je me sens menacé par ces relents fétides d'une période honnie, où ma famille a dû fuir les pogroms en Ukraine, le nazisme lors de l'Anschluss de Vienne par les barbares nazis, les collabos lors de notre arrestation par la milice dans un autobus à Annemasse et notre enfermement dans le camp de concentration de Rivesaltes. Nous avons pu nous réfugier en Suisse, dans des conditions rocambolesques, mais, à la libération de 1945, on interdisait aux juifs de rentrer en France avec quelques valeurs que ce soit. Mon père a utilisé la méthode des bagnards en cachant des bijoux dans son anus; cela s'est ensuite infecté et il est mort de septicémie. La pénicilline n'était pas encore en usage massif.

Tu comprends donc que je hais cette France collabo et froussarde, prête à se doter d'un nouveau condottiere, qui saura se débarrasser des nuisibles, dont je fais partie.

Comme me l'a répété la belle-mère de ma fille K. :"Tu dois tout à la France, et si tu ne l'aimes pas, rentre chez toi !".

Nous vivons une période où la lutte de classe a été remplacée par la lutte des ignorants contre les cultivés, la lutte de ceux qui montrent leurs muscles parce qu'ils n'ont pas de cerveau, aux universitaires et aux prix Nobel.

Les hordes barbares fascisantes sont chez nous, et n'attendent que le moment propice pour attaquer ceux qui sont ostracisés par le pouvoir.

On les entend brailler ces ivrognes de comptoir, qui veulent débarrasser la France des nuisibles, comme ils les appellent. Ces nuisibles font le travail que ces ivrognes refusent de faire. Ces nuisibles se font tout petits pour ne pas subir de critiques et de propos vexatoires. Ces nuisibles, comme moi, sont taxés d'ignorance par des hurluberlus de bas étage, alors que je possède une culture et un savoir 10 fois supérieur au leur. uniquement pour le fait que j'ai le soi-disant tort d'être de gauche. Ces nuisibles qui travaillent dur pour des salaires de misère

Les médias regorgent de courtisans du patronat, de courtisans du pouvoir. Ils déversent des tonnes insalubres de mépris, de morgue, de dénigrement, de prétention, de haine à l'égard des petits, de ceux qu'ils appellent la racaille. .Cette racaille, hé bien j'en suis, comme dit la chanson.

Parce que je n'ai pas bien compris la chance que j'ai de vivre en France, de vivre en démocratie, de vivre dans une économie la plus efficace possible qui s'appelle le capitalisme. J'ai la malchance de croire que c'est le bien être de la majorité de la population qui doit primer, la malchance de croire que ce ne sont pas les riches qui développeront l'économie, que j'ai la malchance de croire que ceux qui travaillent ne constituent pas un coût qu'il faut comprimer absolument, que j'ai la malchance de croire que la Sécurité Sociale est un acquis fondamental qu'il faut préserver, que j'ai la malchance de croire que l'industrialisation de la France ne doit pas se faire en déroulant le tapis rouge devant les investisseurs étrangers (le "choose France") en comprimant les coût salariaux et en développant les avantages fiscaux.

Raoul