Histoire probablement apocryphe :
Giscard d’Estaing à l'oral de l'ENA répond brillamment à une question de l'examinateur : 3 parties, 3 sous-parties, thèse=antithèse-synthèse et aboutit logiquement à une réponse "évidente".
Selon les règles en vigueur à l'ENA.
L'examinateur est certes impressionné mais déclare qu'il est de l'avis contraire.
Nullement désarçonné, Giscard reprend tout à zéro et, en 3 parties, 3 sous-parties, thèse-antithèse-synthèse, aboutit à une conclusion "évidente" inverse.
Il a eu 18.
Où est la faille ?
Cela vaut certes mieux que les slogans péremptoires et catégoriques. Mais démontrer logiquement une chose et son contraire, nous interpelle quelque part, n'est-ce pas ?
Pour ma part, j'ai des préjugés, comme tout le monde, du fait de mon éducation et de mon vécu. Mais je dois être capable de les remettre en cause si les faits semblent me donner tort.
Je ne reste pas arcbouté sur mes convictions, mais, en tant qu'être rationnel et scientifique, je rejette "à priori" tout ce qui relève de l'irrationnel ou du religieux. Ce préjugé là n'a jamais été remis en cause par les faits, et a été brillamment démontré par mon maître à penser Baruch Spinoza (ce qui lui a valu d'être maudit par la communauté juive d'Amsterdam, lui et 10 générations après lui).
Et je rejette catégoriquement les relativistes absolus, qui se moquent de tout, comme le Canard Enchaîné. Pour progresser, il ne faut pas rester sur son quant-à-soi.
@ bientôt pour la suite.
Raoul
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